Si la question de fond posée est:
Comment réaménager le canal dans son ensemble pour qu’il devienne plus attractif et efficace ?

Ne peut-on pas attendre de lui d’être plus que simplement beau et techniquement satisfaisant?
Nous pourrions ainsi demander:
Comment le canal peut-il prendre une part beaucoup plus centrale dans la vie Bruxelloise, comment peut-il être plus visible voire emblématique de la Capitale?

Si nous considérons que le canal est un atout pour Bruxelles c’est parce qu’il est le lieu d’une multitude de possibilités, de situations non-figées, en-devenir.
Il peut être PLUS qu’il ne l’est.
PLUS de m² pour décongestionner Bruxelles et limiter son étalement.
PLUS de logements
PLUS de bureaux
PLUS d’activités
PLUS d’équipements

LES 18 PONTS du Canal sont pour nous autant d’opportunités de répondre à ces problématiques.
Ils représentent pour nous le lieu du lien, de l’échange physique et symbolique entre les berges.
Ils sont le lieu du dégagement maximal, leur emprise échappe au vis-à-vis direct, perpendiculairement au Canal.
Placés hyper stratégiquement, ils sont au croisement des réseaux de la ville et du Canal.

DENSIFIER LES LIENS, c’est-à-dire les ponts, consiste pour nous à redéfinir la condition du Canal par la densité bâtie. Les liens deviennent de véritables morceaux de ville, de nouveaux espaces publics activés, couverts…
Construire les 18 ponts de Bruxelles pourrait produire 250 000 m² en plein cœur de la Capitale (hauteur hypothétique moyenne de 50 m).

Nous estimons que la meilleure façon de répondre à la revalorisation des berges est de créer les conditions de cette requalification (densité) plutôt que de simuler des installations plus ou moins habiles.
Nous envisageons 18 « bâtiments ponts », comme des volumes capables au service de la ville :
Logements pleins cadres sur les horizons du canal, bureaux au sein des tissus historiques et résidentiels, cafés sur les toits de Bruxelles, nouvelles pratiques fluviales…